CRITIQUE// Le duo Souchon-Voulzy : du sirop réchauffé pour l’hiver

Comme (presque) tout le monde, Les Zébrés adorent Souchon et Voulzy. Alors, bien sûr, à l’annonce de la sortie le 24 novembre prochain d’un album à quatre mains et deux voix, nous étions tout à fait ravis.

Pourtant, la première chanson en duo dévoilée ce matin, Derrière les mots, a singulièrement ramolli notre enthousiasme. C’est qu’il n’y a hélas pas grand chose derrière ces mots-là. Les paroles simplistes ne sont que la redite de refrains maintes fois rabattus par l’un et par l’autre. Quant à la musique mielleuse et gentiment pop de Lolo… on frôle le diabète dès les premières notes. La mélodie et les arrangements – formatés pour Chérie FM – collent à l’univers de Voulzy, certes, mais le pauvre Souchon semble être un élément rapporté. C’était à craindre : trop de Voulzy tue le Souchon. Allez, ne vendons pas trop vite la peau de l’ours : les autres titres permettront peut-être à Alain d’exister davantage ? En attendant, on nous prend – faut pas déconner – sérieusement pour des cons qu’on n’est pas.

B.P.

3 Replies to “CRITIQUE// Le duo Souchon-Voulzy : du sirop réchauffé pour l’hiver”

  1. Comme je suis d’accord avec vous… place aux jeunes ! Ils seront certainement plus inspirés…
    Chanter des poèmes d’ado à 70 ans c’est juste pathétique.

  2. Auriez vous une otite? une overdose de coton tiges? Cette mélodie fait mouche, elle est ronde, douce, entêtante, et elle a ce je ne sais quoi qui fait les grands tubes. Mais pour l’entendre il faut être pourvu d’un appendice bien utile. Cela s’appelle des oreilles ! La voix de Souchon ne se caramélise pas dans celle de Voulzy, cela s’appelle tout bonnement un CANON, dans l’acception première du terme qui veut que deux voix s’accordent pour chanter des mots. Mais vous ne devez certainement pas connaitre ces termes techniques non plus ! Ecoutez , Ecoutez Souchon Voulzy, vous aurez des surprises, cette chanson a plusieurs niveaux d’écoute. Il faut juste avoir assez d’oreille et d’intelligence pour le voir

  3. @Tam:
    Un canon? Ben en tout cas, c’est pas celui de Pachelbel!
    Ce n’est pas une overdose de cotons tiges qui me fait souffrir, c’est une overdose de ce ragoût plus sucré qu’un loukoum, de cette resucée écoeurante qui me donne la gerbe.
    Franchement, vous n’en avez pas marre d’avoir ça dans les oreilles à chaque fois que vous faites vos courses en grande surface?
    Moi je n’en peux plus, de cette chanson qui ressemble furieusement à une autre beaucoup plus ancienne. Quelle scie! Où est l’innovation dans tout ça?
    Je regrette, j’ai eu beau arrêter l’ascenseur à tous les étages, je n’ai pas trouvé vos différents niveaux d’écoute !

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